Nouvel écosystème de la publication numérique universitaire

Depuis une vingtaine d’années, le passage progressif au numérique a eu un impact décisif sur l’environnement de l’enseignement et de la recherche, et ce, dans de nombreux aspects. Cet impact est particulièrement tangible en ce qui concerne les outils de publication d’ouvrages scientifiques en libre accès. Ces derniers sont de plus en plus reconnus comme une voie importante de la publication en libre accès essentiellement en sciences humaines, mais également dans les autres secteurs de la science.

Les changements sont directs, avec le développement d’applications de création ou de publication numérique, ou indirects, avec la transformation progressive d’une recherche basée sur l’article (et la monographie) en une recherche centrée aussi sur les données et l’ouverture de celles-ci. Ces changements impliquent une redéfinition du concept de publication scientifique, de ses processus, de ses outils et de ses acteurs. Le Directory of Open Access Books (DOAB), qui est un des répertoires les plus complets d’ouvrages en accès ouvert, liste près de 75 000 ouvrages en provenance de plus de 590 éditeurs, universitaires, institutionnels ou privés.

Dans le monde francophone, en sciences humaines, la plateforme probablement la plus connue reste celle d’OpenEdition Books qui diffuse plus de 14 000 livres en libre accès, dont près de 500 ouvrages produits par des éditeurs belges francophones2. D’autres expériences intéressantes en matière d’édition numérique d’ouvrages peuvent être observées à la Technical University Delft, à l’University College London ou à l’University of British Columbia, par exemple.

La publication numérique complète les outils traditionnels d’édition, mais renforce les principes d’ouverture et de structuration des contenus. Alors que la publication traditionnelle crée des fac-similés numériques, au format pdf, de documents imprimés produit avec Microsoft Word et Adobe InDesign, la publication numérique traite des documents nativement numériques pour lesquels l’ensemble des processus, depuis la rédaction jusqu’à l’accès par les lecteurs, sont numériques et ouverts avec de nombreuses possibilités de travail en réseaux, de collaborations et de partages, y compris en libre accès, après publication. La publication éventuelle au format papier étant alors considérée comme un sous-produit possible lorsque souhaité.

Avec les nouveaux modes de consultation (à l’écran essentiellement), l’édition numérique ouverte va au minimum produire des fichiers de type html (des pages web), ePub (créés pour les liseuses électroniques) et pdf (entre autres pour une impression de qualité). Ces formats nécessitent de travailler avec des fichiers sources (le plus souvent xml ou html) balisés et structurés pour un résultat de qualité, contenant une description précise en vue d’une diffusion efficace. Seuls les outils d’édition numérique, basés sur le principe du single source publishing3, peuvent le garantir.

Ces nouvelles compétences numériques concernent non seulement la préparation de copies et l’édition de textes ou la gestion des métadonnées, mais également l’utilisation d’outils numériques pour la manipulation de fichiers en formats structurés, comme les éditeurs de fichiers xml ou des outils de transformation parfois complexes touchant aux connaissances algorithmiques ou à la programmation.

Il existe une grande variété d’outils et de méthodes pour une variété d’utilisateurs. Cet écosystème de la publication numérique académique, particulièrement pour les monographies, est varié. C’est l’occasion de mettre en évidence que le numérique, outre qu’il modifie notre relation à l’écrit, exploite pleinement la flexibilité de l’environnement virtuel et les capacités de mise en réseau. Cependant, bien des projets restent difficiles d’accès ou demeurent à l’état d’ébauche. Un état des lieux actualisé de la publication numérique académique d’ouvrages, de ses processus d’édition et de validation, de ses outils et ses méthodes, en Belgique mais aussi à l’étranger, est dès lors plus que bienvenu.

Avant de présenter toute l’étendue du projet AcOBE, ainsi que ses tenants et aboutissants, établissons brièvement sa généalogie depuis le CRef.

Projet Academic Open Book Edition

Le projet AcOBE a été mis en place par le groupe de travail Open Science du Conseil des rectrices et recteurs francophones (CRef) de Belgique. Ce GT Open Science est composé, pour chacune des cinq institutions universitaires belges francophones membres4, d’un·e représentant·e des bibliothèques et d’un·e représentant·e du département « recherche ».

Ce working group réfléchit et propose des avis relatifs à la science ouverte pour les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et, en particulier, à des domaines identifiés comme prioritaires par le CRef, soient le libre accès, les données ouvertes, l’évaluation et la culture de la science ouverte.

Une fois le cahier des charges du projet AcOBE défini par le GT Open Science, accepté par le CRef, soumis au cabinet ministériel compétent et validé, un arrêté du Gouvernement de la Communauté française5 octroyant une subvention a été signé par la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Madame Valérie Glatigny, et le Ministre-Président, Monsieur Pierre-Yves Jeholet, le 24 novembre 20226.

Le pilotage global du projet a été confié à l’Université de Liège, sous la direction du bibliothécaire en chef, Paul Thirion, et du responsable du pôle Open Science d’ULiège Library, Bernard Pochet. L’octroi effectif du financement a été notifié à l’ULiège par l’administration le 13 janvier 2023, soit près de deux mois après la publication de l’arrêté, ce qui a nécessité de raccourcir le délai de réalisation du projet à 10 mois, au lieu de 12, comme prévu initialement.

La durée réelle du projet s’étend du 1er février 2023 au 30 novembre 2023. La remise de l’ensemble des justificatifs est attendue au plus tard pour le 15 décembre 2023. Pour la réalisation du projet, plusieurs séries d’entretiens ont été conduits par la Direction générale et services communs de l’ULiège Library et Jason Dufrasne a été sélectionné pour occuper les fonctions de chargé de mission et de rapporteur.

Enfin, comme indiqué au point suivant, le projet AcOBE de l’ULiège Library repose sur la collaboration avec l’UCLouvain pour la partie technologique.

L’article 3 de l’arrêté gouvernemental de la Fédération Wallonie-Bruxelles du 24 novembre 2022 définit explicitement le projet Academic Open Book Edition :

« Le projet AcOBE (Academic Open Book Edition) vise à tester la faisabilité du développement d’une chaîne de publication académique numérique ouverte pour les Hautes Écoles et Universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles. »

Chaque mot est important. Précisons.

La finalité de « tester la faisabilité du développement » inscrit le projet dans une logique de démonstration de faisabilité, d’un proof of concept ;

L’objet visé est une « chaîne de publication universitaire numérique », c’est-à-dire une brique logicielle ou une suite logicielle capable de répondre aux besoins éditoriaux, dont la publication universitaire est le point culminant. Les résultats d’AcOBE permettront d’affiner la définition explicitée dans l’arrêté gouvernemental ;

L’adjectif féminin « ouverte  » souligne la dimension d’ouverture pour l’entièreté du processus de publication, à savoir les formats de fichier, les fichiers, les outils technologiques, les produits finaux, sans oublier le processus éditorial lui-même. L’ouverture de l’édition et de la publication universitaires ne contredit pas l’aspect économique de la monographie ;

Enfin, la destination première du projet est l’enseignement supérieur belge francophone, en particulier les « Hautes Écoles et Universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles » de Belgique.

Pour constituer le Comité de pilotage (CoPil) d’AcOBE, chacune des cinq universités participantes a mandaté un·e représentant·e. Par la suite, un·e représentant·e de chaque presse universitaire a également été mandaté, le plus souvent l’éditeur·trice, car il était essentiel que ces mandaté·e·s soient impliqué·e·s dans des activités éditoriales au sein de leur institution (presses universitaires, pôle d’édition au sein de la bibliothèque ou membre d’un comité d’édition). Des invité·e·s ont été présent·e·s lors des réunions, à commencer par le chargé de mission et l’informaticienne. Un cloud commun a été mis en place sur Zaclys, une solution libre et respectueuse de la vie privée basée sur la technologie open source Nextcloud.

Sur la base de la définition de l’arrêté, trois axes principaux ont été établis collégialement par le CoPil lors de la première réunion :

État de l’art des pratiques éditoriales pour la publication numérique universitaires d’ouvrages dans les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que des initiatives et des pratiques relatives à la science ouverte en Belgique et à l’étranger ;

Recherche de solutions technologiques ouvertes ainsi que la conceptualisation d’un modèle opérationnel de publication ouverte de livres numériques universitaires, en s’appuyant notamment sur les meilleures pratiques observées et sur les difficultés ou les obstacles que rencontrent les acteurs. Ce modèle doit définir un processus de publication souple, techniquement réaliste et efficace. Enfin, un modèle économique viable et durable permettant d’évaluer les possibilités de collaborations internes et externes doit également être élaboré ;

Mise en place technique de la solution technologique par le service informatique de l’UCLouvain et réalisation des tests en production au moyen de plusieurs monographies proposées par les presses universitaires et sélectionnées par le CoPil. Cette collaboration de l’ULiège avec l’UCLouvain est précisée au point suivant (1.4).

À ces trois axes, qui font office d’étapes au projet, une série de précisions ont été ajoutées :

  • les deux premières étapes (état de l’art et conceptualisation d’un modèle opérationnel) sont du ressort de l’ULiège ;
  • la troisième étape (développement technologique) est réalisée par l’UCLouvain ;

il n’y a pas de développement au sens strict, c’est la logique d’intégration qui sous-tend AcOBE afin d’éviter l’engrenage du développement continu. Il est donc question d’un patchwork technologique qui mobilise plusieurs outils ouverts déjà existant ;

si les solutions disponibles sont jugées insuffisantes par le CoPil, un élément fermé peut être envisagé en dernier recours dans la suite logicielle ;

enfin, la succession des axes n’est pas linéaire, il s’agit de balises permettant la clarification des étapes du projet. Par exemple, les acteur·trice·s du premier axe peuvent interagir avec ceux et celles du second et vice-versa.

Collaboration de l’ULiège avec l’UCLouvain

Le projet AcOBE s’inscrit dans l’évolution du métier des bibliothèques, dans le même mouvement que celui des 61 bibliothèques nord-américaines membres de la Library Publishing Coalition. Il n’en reste pas moins qu’une grande partie des compétences éditoriales, au sein de nos institutions belges francophones, est concentrée dans les presses universitaires. Il est dès lors inutilement coûteux et contre-productif d’envisager une chaîne de production entièrement indépendante et auto-suffisante. Il convient d’établir des synergies et de s’appuyer sur des éléments de l’écosystème éditorial existant en examinant les relations structurelles ou temporaires envisageables avec :

  • les Presses universitaires, partenaires indispensables en matière d’appui scientifique, de processus d’édition, de diffusion et de visibilité institutionnelles ;
  • les Bibliothèques des institutions d’enseignement supérieur de Fédération Wallonie-Bruxelles ;
  • des plateformes ouvertes étrangères de publication électronique universitaire ;
  • les acteurs privés, éditeurs commerciaux et prestataires indépendants.

La collaboration entre l’Université de Liège et l’Université Catholique de Louvain repose sur cette idée d’établir de nouvelles synergies au sein de l’écosystème éditorial existant. L’un des enjeux d’AcOBE est de co-construire une suite logicielle qui repose sur la multiplicité de points de vue des différent·e·s acteur·trice·s du monde de l’édition universitaire belge francophone. L’interdisciplinarité est par conséquent aussi une logique qui sous-tend le projet.

C’est ce qui explique pourquoi la partie relative aux développements informatiques (3), c’est-à-dire la mise en place technique de la suite logicielle et la maintenance des outils durant les tests en production, a été réalisée avec l’UCLouvain, en tant que partenaire du projet. Noémie Jamar a été recrutée en juin 2023 pour toute la durée du projet en tant qu’informaticienne, formant ainsi avec le chargé de mission, l’équipe AcOBE.

Une fois l’état de l’art des pratiques éditoriales dans les universités de la FWB effectué et la conceptualisation d’un modèle opérationnel de publication de livres numériques universitaires ouverts élaborée, le projet doit aboutir à la mise au point, par l’ULiège et l’UCLouvain, d’une plateforme d’édition numérique universitaire, prototype transposable que pourraient s’approprier les institutions d’enseignement supérieur, universités et hautes écoles, de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’idée n’est cependant pas de pousser à la création d’autant de plateformes de publication numérique ouverte que d’institutions, mais, nous l’avons dit, de permettre des synergies et l’émergence d’une ou de quelques plateformes bien structurées, disposant du know how et des outils adéquats, qui se mettent au service des institutions qui le souhaitent.

Le prototype, basé sur les processus définis en amont, est à la fois innovant, évolutif, ouvert et partagé. Il englobe l’ensemble du processus éditorial et ses différents étapes (rédaction, vérification, édition, publication, diffusion, distribution, consultation et conservation)7 et il repose sur des outils open source existants qui offrent des possibilités d’inter-connectivité.

Une attention particulière a été portée à l’accessibilité de ces outils, permettant à tous les acteur·trice·s (auteur·trice·s et éditeur·trice·s) de se les approprier. En définitive, le prototype a été conçu de manière à être aisément transposable et à pouvoir être implanté dans l’ensemble des Hautes écoles et Universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Structuration du rapport et horizon du projet AcOBE

Le présent document a été rédigé essentiellement par le rapporteur, avec l’aide de l’informaticienne pour la partie technologique (partie 3). La rédaction a été effectuée sur la base de fichiers au format ouvert Markdown (md). Markdown est également un langage de balisage léger8. Pour la conversion d’un fichier md en un document au format pdf, c’est le moteur de transformation Pandoc qui a été privilégié, logiciel libre du philosophe américain John MacFarlane.

Cela a été souligné dès la définition d’AcOBE : la dimension d’ouverture est fondamentale dans le cadre de ce projet, elle concerne tout le processus de publication, ainsi que l’ensemble des documents et des outils utilisés lors des étapes d’AcOBE. Nous partons du principe qu’il est imprudent de faire de la science ouverte avec des formats, des fichiers et des outils qui ne s’inscrivent pas dans cette logique d’ouverture. Nous rejoignons en ce sens le point de vue de la Commission européenne9 et de l’UNESCO10.

La structuration du rapport a été établie autour des trois étapes principales. Les parties 1, 3 et 4 se succèdent donc chronologiquement. La première étape, à savoir l’état de l’art des pratiques éditoriales dans les universités de la FWB, a révélé une confusion importante sur ce qu’est la science ouverte. Il est dès lors apparu indispensable de précéder la mise par écrit des étapes principales par l’ajout d’une partie sur la science ouverte, qui, ultimement, fonde et chapeaute l’ensemble du projet AcOBE. Elle sert de rappel pour certains, de guide pour d’autres. Elle rassemble un nombre d’informations important sur la science ouverte. Cette partie consacrée à la science ouverte est en outre l’occasion de mettre en évidence les initiatives, les synergies et les activités qui lui sont liées, tant au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’au niveau international.

Par ailleurs, compte tenu de la portée de notre étude, une explicitation du cadre juridique présent en Fédération Wallonie-Bruxelles s’est avérée pressante (2.4). La publication d’un ouvrage ou d’un logiciel suppose de révéler une œuvre à un public. Il est donc essentiel de poser les jalons de base afin de permettre aux auteur·trice·s et aux informaticien·ne·s du monde universitaire de valoriser leur création, sereinement, durablement et surtout, en tenant compte du contexte légal.

Naturellement, les apports et réflexions relatifs à la science ouverte ne sont pas exhaustifs et ne peuvent l’être. Déjà parce que ce n’est pas le propos principal de l’étude, ensuite parce que la science ouverte est un domaine d’activité en constante évolution, à plus forte raison ces dernières années. De nombreuses questions sont posées, d’abord à la science elle-même, puis plus particulièrement aux publications scientifiques, aux chercheurs universitaires et, in fine, aux universités elles-mêmes. Ce projet n’offre donc qu’une ouverture relative sur la question de la science ouverte et de l’édition universitaire ouverte, mais qui nous l’espérons, amènera une plus grande curiosité de la part de ses lecteur·trice·s.

Après cette partie sur la science ouverte (2) et celles sur les étapes principales du projet AcOBE (1, 3 et 4), viendra celle sur les modèles économiques (5). De nombreuses études européennes ont été publiées ces dernières années concernant la question de l’économie des presses universitaires qui produisent des monographies universitaires. Ce sera l’occasion d’y revenir. Pour terminer, une série de recommandations pour une édition ouverte d’ouvrages universitaires seront établies, sur la base de tous les outputs acquis dans le cadre d’AcOBE.

Les réponses qu’AcOBE apporte s’inscrivent dans le périmètre qui lui a été assigné, celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Toutefois, il n’est pas invraisemblable d’affirmer que les réponses apportées dans la présente étude sont susceptibles d’aider, d’interroger et d’ouvrir de nouvelles discussions sur l’édition universitaire ouverte, et plus globalement, sur la science ouverte. De fait, ce sont les acteurs du monde entier, en particulier francophone et anglophone, qui ont nourri ce projet en amenant une série de questions et de solutions, qu’elles soient philosophiques, éditoriales, techniques, juridiques… Ce qui est en tout cas certain, c’est que la suite logicielle préconisée par AcOBE, à savoir Pressbooks combiné à hypothes.is et à paged.js, a été démontrée comme efficace, ouverte et durable. En clair, cette suite logicielle permet d’éditer et de publier des monographies universitaires ouvertes de qualité professionnelle sans l’ombre d’un doute. La question est de savoir comment.

Notez la mise en gras d’assertions particulières. Cette mise en valeur est volontaire, elle participe à la valorisation de faits saillants et de savoirs pertinents pour nos lecteur·trice·s.

Enfin, dans la mesure où ce rapport n’est pas destiné à être distribué au format papier, une quantité importante de liens hypertextes ont été ajoutés. Ceux-ci visent l’enrichissement du contenu et permettent aux lecteur·trice·s d’aller plus loin.

2 En date du 27 novembre 2023 : 102 pour UCLouvain, 17 pour UNamur, 229 pour USLB et 130 pour ULiège, d’après le catalogue éditeurs disponible à cette adresse : https://books.openedition.org/publishers.
3 D’un seul fichier source (ou « fichier pivot unique »), il est possible d’obtenir de multiples formats de sortie. Cf. https://en.wikipedia.org/wiki/Single-source_publishing.
4 ULiège, UCLouvain, UNamur, ULB et UMons.
5 La Fédération Wallonie-Bruxelles est la dénomination publique de la Communauté française de Belgique, ancien terme usité encore présent dans la Constitution belge.
6 Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 24 novembre 2022 octroyant une subvention à l’Université de Liège pour le financement du projet interuniversitaire « Academic Open Book Edition – AcOBE », GCF XI/2022/24.11/Doc.4044/V.G., https://gouvernement.cfwb.be/home/presse–actualites/ordre-du-jour/publications/seance-du-24-novembre-1.publicationfull.html.
7 Ces huit étapes ont été définies dans le cadre du projet AcOBE. Elles sont discutées au point 1.4.
8 Créé en 2004 par John Gruber et Aaron Swartz, ce langage de balisage a pour « but d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire ». Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Markdown. Pour les curieux, nous suggérons le manuel en libre accès de Bernard Pochet, Markdown & vous. L’écriture académique au format texte avec Markdown et Pandoc, ULiège Library, 2023, https://doi.org/10.25518/978-2-87019-318-1.
9 https://rea.ec.europa.eu/open-science_en.
10 UNESCO, Recommandation de l’UNESCO sur une science ouverte, 2021, https://doi.org/10.54677/LTRF8541.

Licence

Symbole de Licence Creative Commons Attribution 4.0 International

Rapport final du projet Droit d'auteur © 2023 par Jason Dufrasne est sous licence Licence Creative Commons Attribution 4.0 International, sauf indication contraire.

Partagez ce livre